Quelques chiffres :
On estime que 50% des personnes souffrant de douleur chronique développent des troubles anxieux ou dépressifs.
On passe à 80% quand il s'agit des personnes souffrant de fibromyalgie.
Selon une étude Norvégienne, 52% des douloureux chroniques sont des femmes.
La douleur chronique est un vrai enjeu de santé publique puisqu'elle affecte la dimension physique, psychologique, sociale, émotionnelle ...
On parle de douleur chronique quand celle-ci dure depuis plus de 3 mois.
Il est important d'accompagner la douleur chronique comme une maladie à part entière. Effectivement, ce n'est pas parce que la cause initiale de la douleur est traitée que les douleurs disparaissent. Parfois, le retentissement des douleurs est plus invalidant que le problème initial. C'est pour cela qu'on ne peut pas considérer la douleur chronique comme une ''simple'' conséquence d'une pathologie ou d'un trouble initial mais bien comme une maladie à elle seule.
Une revue scientifique de 2003, met en évidence que les personnes qui souffrent de dépression présentent des douleurs plus nombreuses, plus intenses et sur une période plus longue.
Réciproquement, la présence de douleurs chez une personne déprimée est associée à des symptômes dépressifs plus importants avec un risque de passage à l'acte suicidaire plus marqué.
Plusieurs études ont montré qu'avoir des douleurs chroniques diminue les capacités d'attention. Les personnes ont de plus en plus de difficultés à ouvrir leurs sens vers l'environnement. Leur capacité d'attention est focalisée sur les douleurs existantes. Certaines personnes feront l'expérience de trouble de la mémoire à cause, notamment, de ce focus mental vers la douleur.
Il est également observé qu'anticiper une douleur potentielle serait un facteur prédictif de chronicisation de la douleur.
Il est important de se rappeler que tu es la seule personne qui peut évaluer ta douleur. Comme la définition le dit : ''la douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle ou décrite en des termes évoquant une telle lésion''.
L'évaluation de la douleur est donc purement subjective et est différente d'une personne à l'autre sur une même problématique.
La prise en charge recommandée par la Haute Autorité de Santé dans le contexte de la douleur chronique est PLURIDISPLINAIRE, associant des traitements médicamenteux et non médicamenteux (sophrologie, hypnose, psychologue ...).
Je reste à ta disposition si tu veux échanger.
Samantha
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